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collectif des cineastes pour les "sans-papiers" « contre la traite des êtres humains, au nom de la dignité humaine, un état de droit se doit de protéger tous ceux qui travaillent sur son territoire. » accueil actualités historique la pétition les 18, portraits la campagne une victoire au 57 bd strasbourg pour la dignité, pour les droits ! après 10 mois de lutte acharnée contre un système de traite des êtres humains organisé en plein cœur de paris , les salarié(e)s du 57 bd strasbourg ont arraché une décision politique du ministère de l'intérieur et ont obtenu le 10 avril un récépissé de 4 mois les autorisant à travailler. mais notre combat doit continuer pour trouver un emploi ! c'est une première belle victoire obtenue avec le soutien de chacun d'entre vous. cependant le combat continue ! afin d'obtenir une carte de séjour pérenne, les salarié(e)s doivent trouver un contrat de travail à temps complet (cdi ou cdd de 12 mois). afin que cette victoire que nous avons tous obtenue ne soit pas vaine, il est indispensable que vous fassiez tourner dans vos réseaux d'amis la liste des salariés qui sont en recherche d'emploi ! sur les 18 salariés du 57 bd strasbourg, 9 d'entre eux sont toujours en recherche d'emploi : - aïcha keïta, malienne, francophone, coiffeuse, cherche du travail dans la coiffure, la restauration ou d'autres secteurs d'activité - alphonse tougouma, burkinabé, francophone, caissier, cherche du travail comme dans le commerce, la manutention, la mécanique, la restauration, la vente ou d'autres secteurs d'activité - aminata soumaoro, guinéenne, francophone, coiffeuse, cherche du travail dans le domaine de la vente, de la restauration ou d'autres secteurs d'activité - daniel eze, nigérian, anglophone, coiffeur, cherche du travail dans le secteur de l'hôtellerie, du bâtiment ou d'autres secteurs d'activité - fatou doumbia, ivoirienne, francophone, coiffeuse, cherche du travail dans la restauration, l'aide à domicile, le nettoyage ou d'autres secteurs d'activité - madamba diaby, ivoirienne, francophone, coiffeuse, cherche du travail dans la restauration ou d'autres secteurs d'activité - mamadi konaté, ivoirien, francophone, caissier, cherche du travail dans le domaine de la manutention, de la restauration, du commerce ou d'autres secteurs d'activité - nosa kissc ayedeke, nigérian, anglophone, coiffeur, dans le secteur de l'hôtellerie, du bâtiment ou d'autres secteurs d'activité - precious asemota, nigériane, anglophone, coiffeuse, cherche du travail dans le secteur de l'hôtellerie, de l'aide à la personne ou d'autres secteurs d'activité contacts : marilyne poulain – cgt paris : 06 33 11 92 24 / marilynepoulain@yahoo.fr les 18 du 57, bd de strasbourg pour la plupart coiffeuses sans papiers d'origines africaines, les 18 salariés du salon de coiffure du 57 bd de strasbourg, à paris, étaient illégalement payés « à la tâche » pour 200 à 400 euros par mois, alors qu'ils travaillaient 6 jours sur 7, de 9h à 23h, dans des conditions de travail d'un autre temps.ils se sont mis en grève le 22 mai dernier et ont obtenu des contrats de travail sous la pression de la cgt. mais le 8 juillet, leur employeur a procédé à un dépôt de bilan, conduisant les salariés à déposer une plainte le 6 août pour «traite d'êtres humains, travail dissimulé et faillite frauduleuse». depuis, ces salariés se relaient courageusement pour occuper leur lieu de travail, malgré les menaces et la peur des représailles. le 8 septembre 2014, le collectif des cinéastes pour les « sans-papiers » a pris sous sa protection les 18 grévistes du 57, bd de strasbourg et a alerté les ministères de l'intérieur, du travail et de la justice sur leur situation et les pressions intolérables qu'ils subissaient. n'ayant obtenu aucune réponse des trois ministères concernés, le collectif a décidé de réaliser un nouveau film, le 4e en 20 ans, et de lancer une campagne nationale de soutien aux 18 du 57 bd de strasbourg. "contre la traite des êtres humains, au nom de la dignité humaine, un état de droit se doit de protéger tous ceux qui travaillent sur son territoire." appel à la régularisation immédiate des grévistes du 57, boulevard de strasbourg. signez la pétition tu quittes ton pays quand tu n’as plus le choix. pour fuir la guerre, pour ne pas mourir. tu pars parce que tu es homosexuelle et qu’on veut te tuer pour ça. je n’ai pas la bonne religion, on peut me tuer pour ça. si tu réussis à t’échapper, à traverser, au péril de ta vie, quand tu arrives ici, tu es devenu un hors-la-loi, malgré toi. un sans-papiers. tu es devenu un clandestin, a la merci de ceux qui veulent profiter de toi. je ne voulais pas vendre de la drogue, je ne voulais pas me prostituer. j’ai vu des salons de coiffure, de manucure, au quartier château d’eau à paris. je me suis dit, c’est bien, c’est un travail honnête c’était ma seule solution. tous les jours, il y a des clients qui viennent ici, qui payent pour notre compétence. 80 heures par semaine. depuis 1 an, 2 ans. on m’avait dit : coiffure, c’est 400 euros par mois. très vite, on découvre qu’il n’y a pas vraiment de « salaire ». il faut toujours quémander, dire pourquoi on a besoin d’argent et si on se plaint, il nous dit : « je vais te faire rafler », « je vais te faire rafler », « tu n’as le droit à rien. » le gérant paye le loyer, mais pas nos cotisations. tout le monde sait qu’on travaille là, même la police. on veut plus être travailleurs sans droits. on veut gagner notre vie, vivre de notre travail, comme tout le monde. on veut payer nos impôts, comme tout le monde. payer les cotisations, pour qu’elles nous protègent, comme tout le monde. nous sommes des travailleurs de france. dans le quartier, beaucoup de travailleurs sont comme nous. ils n’osent pas parler. ils ont peur. nous sommes les premiers à parler, a visage découvert. si notre parole s’éteint, qui la prendra après nous ? si on est expulsés du salon, et si on est expulsés de france parce qu’on n’a pas de papiers, si l’etat ne nous donne pas raison, ça sera une victoire pour les mafias qui nous exploitent, personne n’osera se rebeller. notre voix doit être entendue. nous ne voulons pas disparaître. appel à la régularisation immédiate des grévistes du 57, boulevard de strasbourg. premiers signataires : lionel abelanski, mona achache, mathieu amalric, michel andrieu, stéphane arnoux, cynthia arra, myriam aziza, josiane balasko, jeanne balibar, tina baz, frank beauvais, fadila belkebla, grégoir bénabent, rahma benhamou el madani, luc béraud, diane bertrand, julie bertuccelli, martin bidou, simone bitton, dominique blanc, nicolas bouaziz, laurent bouhnik, stéphane brizé, isabelle broué, bénédicte brunet, mikaël buch, yvan calberac, robin campillo, sonia cantalapiedra, laurent cantet, jean-michel carré, judith chemla, laurent chevallier, malik chibane, patrick chiha, françois chilowicz, hélier cisterne, jean-paul civeyrac, françois cluzet, clément cogitore, jean-louis comolli, antony cordier, catherine corsini, costa-gavras, anna da palma, marie de laubier, émilie deleuze, antoine desrosières, mati diop, marie donnio, christine dory, ariane doublet, karim dridi, bernard dubois, marie dumora, jean-pierre duret, nadia el fani, nicolas engel, philomène esposito, abbas fahdel, frédéric farrucci, léa fehner, pascale ferran, emmanuel finkiel, stéphane foenkinos, marina foïs, dan franck, isabelle gely, denis gheerbrant, khaled ghorbal, thomas gilou, elise girard, stéphanie girerd, gabriel gonnet,yann gonzalez, romain goupil, tom harari, esther hoffenberg, jean-pierre igoux, daniel jaeggi, agnès jaoui, stéphanie kalfon, sam karmann, marthe keller,yannick kergoat, cédric klapish, héléna klotz, gérard krawczyk, philippe laïk, claude lanzmann, clara laperrousaz, eric lartigau, yann le gal, philippe le guay, louis-do de lencquesaing, sarah léonor, didier le pêcheur, serge le péron, pierre oscar levy, sébastien lifshitz, julie lopes curval, olivier lorelle, s. louis, tony marshall, patricia mazuy, driss meddens, bania medjbar,